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Voilà on y est ! Ça fait plusieurs années que Calliframe est née, qu’une fille s’est réinventée malgré les doutes et la peur.
Je vais donc te raconter un peu les étapes de cette transformation pour le moins surprenante.
Des études classiques dans tous les sens du terme. J’ai suivi un cursus normal, tracé, académique. J’ai eu mon bac Littéraire et je suis allée en prépa hypokhâgne. Un bagne intellectuel qui restera dans les meilleurs souvenirs de ma vie (appelez moi masochiste!).
J’ai choisi de me spécialiser dans les Lettres Classiques parce que j’avais commencé le grec ancien en 5e (initiation) et je m’étais jurée de ne jamais arrêter. Voir ces symboles différents de l’alphabet normal qui formaient des mots et des histoires empreintes de mythologie pleines de sens me font rêver.
Je me suis donc aussi mise au Latin en prépa et j’ai ensuite fait un parcours classiques en Fac: Licence, Maîtrise, Agrégation & Capes en même temps (j’ai eu le second) et me voilà prof…enfin presque !
J’entends parler au débotté d’une année de report. Il paraît qu’on peut, même si on a eu le Capes, prendre une année en plus avant de signer fermement son contrat de “prof à vie”. Je hais l’IUFM, je rêve de voyager et de m’échapper et je m’inscris le dernier jour possible (en ayant entendu parlé au dernier moment) à un programme pour être assistante française en Angleterre. Peu importe la destination tant que c’est sur la perfide Albion.
Tu vois j’aime ce pays et cette langue plus que tout depuis mes 8 ans alors je n’ai pas hésité une seconde et je me retrouve littéralement au “bout du monde” à Pembroke (Penfro) qui en Gallois veut dire “au bout de la terre”. Je suis ravie.
Je vis donc une année là bas, et commence à faire mes armes dans le métier d’enseignante. Je me rends compte d’ailleurs que la gestion des élèves ça me parle moyen…mais que pour ceux qui sont intéressés je suis prête à tout donner. Je veux leur montrer qu’ils peuvent donner le meilleur d’eux-même quelque soit leur niveau.
L’année prend fin et je quitte avec tristesse mon joli Pays de Galles.
Me voici entrée dans l’Education Nationale, je me retrouve par chance dans ma ville natale ce qui est bien car j’ai tous mes repères. Ma “mentor” qui doit chapeauter mon année et me former est géniale et j’ai une classe de secondes ST2S qui dès le début me disent que le français, ce n’est clairement pas leur truc. Ok !
Je fais mes armes, je peine un peu mais je suis touchée par eux, je sens leurs difficultés et j’ai envie qu’ils réussissent. C’est une classe à majorité de filles, seulement 2 garçons sur 32 et l’un des deux me mène la vie dure mais je ne lâche rien.
J’ai décidé de passer une certification théâtre donc je mets en place des ateliers théâtres lorsqu’on commence l’oeuvre théâtrale de l’année. Je les emmène en voir, il vont aussi faire une pièce et je vais les filmer. On va faire un parallèle théâtre cinéma pour qu’ils comprennent les enjeux.
Ils se libèrent de leurs appréhensions et à la fin de l’année j’ai le plus beau cadeau qu’un prof puisse avoir, leur reconnaissance. #amour
L’année suivante j’ai mon temps plein dans le collège d’à côté. J’ai enfin du latin et du grec mais je me rends compte que je dois me confronter aux collègues de Lettre Modernes qui considèrent ouvertement qu’on ne fait rien en langues anciennes (“ce n’est pas du vrai travail”…La vache! Mes préparations de cours jusqu’à minuit ne sont pas du “vrai travail”. Ok.)
Je peine avec les 4e dont je suis prof principale (je me rends compte également que les profs déjà en place font leur petite tambouille et ancienneté dans la place oblige, prennent les “meilleures” classes – classes les moins difficiles, cette notion de “meilleures” est nulle). Ils ne veulent rien faire…Je suis émotive et je veux bien faire mon travail donc j’encaisse, difficilement. Pourtant avec mes hellénistes et latinistes ça se passe très bien.
Cette année est plus mitigée car j’ouvre les yeux sur ce métier que j’idéalise depuis toute petite (je veux être enseignante depuis mes 4 ans !), il y a l’iufm, le jargon, les directives, les collègues de lettres modernes hostiles, la direction qui essaie par tous les moyens de casser les langues anciennes, les parents qui protègent leurs “petits anges” et ne font plus confiance aux professeurs…Je déchante un peu mais un nouveau défi m’attend !
Mon fiancé trouve un travail en Angleterre dans le Surrey, je fonce ! Je demande ma disponibilité et on verra bien !
Je postule dans plein de lycées anglais pour être professeur de “classics” et j’ai un entretien qui aboutit bien justement dans la ville où nous habitons. Ayant déjà eu une expérience dans un établissement anglais, je sais que le système d’éducation ici est différent mais plus terre à terre, plus tourné “esprit pratique”. Le jour où je dois donner ma réponse je reçois une proposition du lycée français de Londres. Le Saint Graal. J’avais postulé sans y croire tant de réputation il est difficile d’y entrer.
Mon rêve se réalise, je deviens professeur de Lettres Classiques en Angleterre et à Londres!
J’apprécie d’avoir en cours à la fois des collégiens et des lycéens. Par contre je découvre un tout autre monde. Si dans ma ville natale j’avais un public issu d’une classe sociale moyenne voire défavorisée, là j’entre dans un monde nouveau où se côtoient enfants de lignées familiales importantes voire enfants de stars.
Je peine là encore avec mes deux classes de 4e. Nouvelle arrivante je suis “mise à l’épreuve” surtout par les parents. J’ai beaucoup de pression et je travaille non stop pour préparer mes cours sans compter les temps de transport pour aller à Londres depuis le Surrey.
Je retrouve les mêmes guéguerres entre collègues mais me fais également de super amies dont j’apprécie le contact.
La 2e année mon fiancé repart en France et moi je reste au lycée français de Londres mais je déménage et trouve un appartement juste à côté (le rêve absolu, vivre à South Kensington !). J’ai tout pour que ça aille mis à part la distance avec mon fiancé mais si j’ai réussi à n’avoir que des classes de Latin et Grec que j’adore, j’ai aussi une classe de Terminale dans la section britannique qui m’a détruite. Tenir un an avec des élèves qui ne font strictement rien et qui sont protégés par leurs parents puisque de toute façon ils savent dès le début de l’année qu’ils auront l’examen a été un calvaire. Ce sera les pires heures de cours de ma vie et elles auront fait flancher mes certitudes quant à ma vocation pour l’enseignement.
On propose à mon fiancé un poste en Angola, en Afrique. Je lui dis de foncer, je pars avec lui !
Je quitte Londres à regret mais j’ai hâte de découvrir l’Afrique !
Je suis déjà allée en Mauritanie quand j’avais 10 ans et j’en garde un souvenir dépaysant et merveilleux car nous étions en immersion chez l’habitant (un ami européen de mes parents) dans une petite ville. J’en garde des souvenirs inoubliables, les mouches sur la viande au marché, les odeurs d’épice, les bijoux en toc mais brillants de mille feux, les tissus…
J’ai un poste de quelques heures au lycée Français de Luanda pour enseigner l’anglais. Je trouve à peu près le même public qu’à Londres excepté qu’ici j’ai même les enfants du président en cours…
Je m’émerveille de l’Afrique, tout est plus simple, plus cool et il fait chaud tout le temps !
J’apprends le portugais puisque l’Angola est une ancienne colonie portugaise.
Par contre j’ai des doutes sur mon métier et je ne me sens pas en phase avec moi même. Il y a un truc qui cloche, un truc dans mon ventre qui me dit que ce n’est pas la vie que je veux. Je n’arrive pas à aider des élèves contre leur volonté et ça me blesse. Mon métier n’a pas pour but d’ennuyer les élèves mais de les aider à être meilleurs, à se rendre compte de leurs capacités, à les motiver, mais cette génération d’élèves semble juste voir le prof comme un “ennemi”. (Pas tous hein! Heureusement !)
Je suis restée 7 ans en Angola et j’ai changé de voie.
Après quelques années à me chercher durant mon expatriation (j’ai voulu repasser l’agrég en candidat libre), je me suis rendue à l’évidence, je voulais essayer quelque chose de nouveau afin d’avoir plusieurs casquettes. Je ne pouvais pas rester sans rien faire. Je restais également avec ce souvenir amer en tête:
Quand j’étais à la Fac, j’avais vu un conseiller d’éducation parce que je savais déjà au fond de moi que j’avais envie d’explorer d’autres chemins. La conclusion de ce dernier avait été sans appel: “vous êtes en Lettres Classiques, le seul débouché, c’est prof”. Point. Nada, rien d’autre.
J’ai donc débuté un coaching avec Delphine Boileau Terrien et on a réfléchi à ce que je pourrais faire.
J’étais tout le temps penchée sur mon ordinateur, internet avait été une révélation pour moi qui avais grandi SANS (J’ai eu ma première connexion en classe de Terminale).
J’avais créé un blog en Angola sur ma vie là bas (RIP, il n’existe plus) et c’était le début des boxs comme My Little Paris. J’étais émerveillée par leur site, si frais, graphique et les newsletters si parfaites, pleines de bons plans. Je ne connaissais pas le monde du digital mais à Londres j’avais pris en charge la partie du site dédiées aux lettres classiques parce que c’était mon truc et on me le déléguais sans problème!
Là j’ai commencé à entendre parler de WordPress. What ???
J’ai découvert deux américaines qui créaient des sites qui ressemblaient à des dessins sur la toile électronique du web. Un nouveau monde s’est ouvert à moi. Ces métiers n’existaient pas vraiment du temps de mon parcours scolaire et je n’en avais jamais entendu parler.
D’un coup, j’ai découvert l’univers du web designer et j’ai eu le coup de foudre. Cet univers me permettait:
Mais disais-je à ma coach, je ne sais être QUE prof .
Je n’avais pas de diplôme dans ce domaine, comment pouvais-je en faire mon métier ?
J’ai été assaillie de doutes car je ne me sentais pas légitime ( voir mon article sur le syndrome de l’imposteur). Par contre j’ai eu deux chances, être en Afrique à ce moment là, donc dans une culture de “l’expérience”, du “on fonce et on voit ce qui arrive après” et, avoir du temps.
J’ai donc passé plus d’un an à pratiquer, me former, faire quelques sites, gagner en expérience.
Je suis capable d’une énorme capacité de concentration et j’ai donc suivi énormément de formations en anglais. Des formations américaines pour la très grande majorité car les cours en ligne avaient déjà beaucoup plus percé là bas.
J’ai découvert qu’il n’y avait pas que le web design qui m’intéressait mais que tout pouvait être mis bout à bout que tout était lié.
J’ai découvert et je me suis formée en :
Et je continue à me tenir au courant des dernières nouveautés parce que j’adore ça !
Mon parcours de Lettres Classiques m’a permis d’avoir la curiosité d’esprit et les capacités d’apprentissage nécessaires à ce revirement de carrière. Ce parcours m’a aidé à être à l’écoute de mes clientes, de leur expliquer les choses avec pédagogie plutôt que de ne rien leurs expliquer du processus de création d’un site.
Mon parcours m’a appris à (bien) écrire, à n’avoir pas peur des longs textes, à m’exprimer, à rebondir, à être curieuse, à faire beaucoup de recherches, à être patiente.
Donc non, je ne pouvais pas être QUE prof.
Calliframe est donc née (les explications sur ce nom ici).
J’ai suivi un coaching avec une américaine pour savoir gérer un business en web design, c’est à dire comprendre comment gérer un projet, comment gérer les clients, leurs attentes, leurs demandes, leurs exigeances. Comment gérer les devis, les forfaits, les révisions.
Je me suis sentie à l’aise et rassurée et j’ai commencé à créer des sites pour des femmes comme moi qui avaient sauté le pas et changé de carrière.
Au fur et à mesure des années, j’ai affiné mes techniques, ma méthodologie et mes envies également.
Je sais que mon point fort est de connaître parfaitement le monde du digital, et c’est pour cela que j’ai choisi d’accompagner exclusivement les indépendantes qui se lancent en ligne.
Je me sens plus en phase avec les femmes, depuis peu, les mamans. Je n’ai rien contre les hommes ! C’est juste que je me sens plus intuitive et connectée aux femmes car je comprends mieux leurs problématiques.
J’ai décidé de ne plus “vendre de sites” car ce n’est pas ce que je veux faire. Un site ne veut rien dire si on l’imagine juste comme des pages à remplir ou un vulgaire outil technique. Un site est bien plus que ça, c’est à la fois une extension de toi et un puzzle à résoudre pour atteindre les bons clients.
Je veux créer des solutions complètes qui vont vraiment permettre à mes clientes de faire la différence et d’élever leur activité au stade supérieur que ce soit à travers des services 1-1 ou des produits en lignes (pdf, cours en ligne etc.). Si tu veux en savoir plus : clique ici.
De par mon expérience, je peux avoir une vision globale de ce qu’est un business en ligne. J’aime faire attention aux détails, qu’un site soit à la fois une expérience sensorielle et inédite pour l’utilisateur et que la personne qui vend ses services grâce à ce dernier puisse bien gagner sa vie et avoir un impact.
J’ai déjà aidé de nombreuses femmes à avoir une visibilité qui leur a permis de faire pérenniser leur entreprise et ça c’est la plus belle des récompenses.
Je me sens à ma place et I love it!
Le constat que je peux faire c’est que cette aventure a pris du temps, que tout ne se fait pas en un jour NI gratuitement. J’ai beaucoup investi financièrement en moi et pour moi.
Le retour sur investissement n’est jamais garanti mais si à un moment donné on se sent aligné dans tout ce que l’on fait, l’univers nous envoie des signaux qui ne trompent pas.
Il y a des hauts et des bas, des montagnes russes émotionnelles et des paliers qui se passent doucement mais sûrement. C’est le lot de l’entrepreneuriat.
Quel est ton parcours ? Quel constat peux-tu faire? Dis moi, tu en es où de ta Digital Journey ?
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Web designer, graphiste, créatrice de templates Showit. Mon objectif est de t'aider à te démarquer en ligne tout en te simplifiant la vie.
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